La Boîte à Graines
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Questions fréquentes

Plantation

  • Comment reconnaitre un excès d’eau chez les plantes ?

    Savoir reconnaître les signes d’un excès ou d’un manque d’eau chez les plantes est essentiel pour maintenir un jardin en bonne santé.

    Un excès d’eau peut aussi être très néfaste pour les plantes, car il entraîne souvent des maladies fongiques et empêche les racines d’absorber correctement l’oxygène. Voici les signes les plus courants d’un excès d’eau :

    Feuilles jaunes, molles ou flétries : Un jaunissement généralisé, notamment des feuilles du bas, est un signe d’excès d’eau. Contrairement au manque d’eau, les feuilles ne sont pas cassantes mais plutôt molles et affaissées.

    Chute des feuilles : En cas d’arrosage excessif, certaines plantes réagissent en perdant leurs feuilles, même si celles-ci paraissent encore vertes.

    Apparition de pourriture : L’excès d’eau peut provoquer la pourriture des racines, surtout dans les sols mal drainés. Si la plante dégage une odeur désagréable de moisissure, cela peut indiquer un problème de pourriture.

    Taches ou moisissures blanches : Les feuilles ou la surface du sol peuvent présenter des moisissures ou champignons, visibles sous forme de taches blanches ou de moisissures grises.

    Absence de croissance : Tout comme pour le manque d’eau, un excès d’humidité peut ralentir la croissance. La plante semble alors stagner ou produire des feuilles plus petites et des tiges plus fines.

  • Quelle préparation du sol pour cultiver des oignons?

    La préparation du sol est cruciale pour assurer une bonne croissance des oignons. Ces plantes-racines nécessitent un sol bien drainé, riche en nutriments, et sans excès d’humidité.

    Exposition : Les oignons aiment le plein soleil. Choisissez un endroit ensoleillé pour stimuler leur développement et éviter les maladies liées à l’humidité.

    Rotation des cultures : Ne plantez pas les oignons dans une parcelle ayant récemment accueilli d’autres alliacées (ail, poireaux, échalotes) pour limiter les maladies du sol comme la pourriture blanche.

    Aération du sol : Ameublissez le sol en le bêchant sur environ 20 cm de profondeur pour faciliter le développement des racines et des bulbes. Les oignons redoutent les sols lourds et argileux qui retiennent l’eau. Si votre sol est trop compact, incorporez du sable ou du gravier fin pour améliorer le drainage. Passez un croc ou une griffe pour briser les dernières mottes et aérer le sol. Cela permettra aux bulbes de mieux s’étendre.

    Enrichir le sol : Ajoutez du compost bien décomposé ou du fumier ancien (incorporé au moins 6 mois avant la plantation pour éviter un excès d’azote). Amendements spécifiques : Les oignons préfèrent un sol riche en phosphore et potassium, qui soutiennent la croissance des bulbes. Vous pouvez ajouter :

    – De la poudre de roche ou des cendres de bois pour le potassium

    – Du phosphate naturel ou de la farine d’os pour le phosphore.

    Désherbage et nivellement : Les oignons détestent la concurrence des mauvaises herbes. Nettoyez soigneusement la parcelle avant la plantation. Nivelez le sol avec un râteau pour créer une surface plane et éviter la stagnation de l’eau.

    Espacement : Tracez des sillons peu profonds (2-3 cm de profondeur) espacés de 25-30 cm pour semis ou plantation.

    Un sol bien préparé est aéré, drainé, et enrichi en phosphore et potassium. Cette préparation permet aux oignons de développer des bulbes sains et d’éviter les problèmes comme la pourriture ou les carences.

  • A quelle distance planter les pastèques?

    L’espacement est crucial pour garantir que chaque plant de pastèque ait suffisamment de ressources et d’espace pour croître. Cela varie en fonction de la variété cultivée (taille des fruits et étalement des vignes).

    L’ espacement standard est : entre les plants dans une rangée : 90 cm à 1 m  et entre les rangées : 2 à 2,5 m pour permettre un bon étalement des vignes et un accès facile.

    Ces distances garantissent une aération suffisante, réduisent les risques de maladies et facilitent les opérations comme le désherbage ou la récolte.

    Pour une culture verticale vous pouvez cultivez des pastèques en treillis (avec des petites variétés comme Lune et Etoile, Navajo Winter), l’espacement peut être réduit à 50 cm entre les plants et 1,2 m entre les rangées, car les vignes poussent en hauteur au lieu de s’étaler.

  • Comment cultiver des physalis dans mon jardin ?

    Les physalis, également connus sous le nom de coqueret du Pérou, amour en cage ou lanterne japonaise (bien que ce dernier désigne souvent une espèce ornementale), sont des plantes du genre Physalis, appartenant à la famille des Solanacées (comme la tomate et l’aubergine). Les physalis produisent de petits fruits ronds et sucrés-enveloppés dans une calice en forme de lanterne. Il existe des variétés comestibles au goût sucré, doux ou acidulé (Physalis peruviana, Physalis ixocarpa, Physalis pruinosa…) et des variétés ornementales moins consommée car parfois amère (Physalis alkekengi).

    Les physalis apprécient les climats tempérés à chaud, une exposition en plein soleil ou en mi-ombre et un sol léger, bien drainé et riche en matière organique.

    Les semis se réalisent en intérieur au printemps, puis la plantation doit se faire en pleine terre en mai lorsque les gelées ne sont plus à craindre. Il est conseiller de pailler le sol pour éviter que les fruits tombés au sol ne pourrissent. Ils se récoltent ou se ramassent au sol lorsque les calices sont jaunes et séchés.

    Ce fruit est riche en Vitamines A, C et antioxydants. Il est faible en calories et favorise la digestion et renforce le système immunitaire.

    Précautions : Les feuilles et les calices sont toxiques car riches en alcaloïdes. Seul le fruit bien mûr est comestible. Certaines variétés (comme Physalis alkekengi) ne doivent pas être consommées crues.

    Les physalis sont parfaits pour ajouter une touche exotique au potager ou à vos plat !

  • En quoi consiste le palissage ?

    Le palissage est une technique de jardinage qui consiste à soutenir les plantes en les attachant à un support vertical, comme un treillis, des fils ou des tuteurs. Cette méthode est couramment utilisée pour les plantes qui ont des tiges rampantes ou grimpantes, comme les melons, les concombres, les tomates et les haricots ramants.

    Le palissage permet de :

    • Améliorer l’aération et limiter les maladies
    • Économiser de l’espace au sol
    • Faciliter la récolte et l’entretien
    • Préserver les fruits en les élevant du sol et en les soutenant
  • Quand semer le melon?

    En général, les graines de melon sont semées à l’intérieur ou en serre environ 4 à 6 semaines avant la date de plantation extérieure, lorsque les températures sont stabilisées. Le sol doit atteindre au moins 18°C pour bien favoriser la germination, ce qui se produit souvent entre la mi-avril et la mi-mai dans les régions tempérées. Au moment de repiquer les plants, un espace de 80 cm à 1 mètre entre eux est généralement recommandé. Cela permet aux vignes de s’étendre sans trop se gêner et évite que les feuilles et les fruits ne se touchent, ce qui aide à prévenir les maladies fongiques.

  • Qu’est ce qu’un fixateur d’azote?

    Les plantes fixatrices d’azote, aussi appelées plantes légumineuses, sont des végétaux qui ont la capacité de « capturer » l’azote atmosphérique et de le transformer en azote assimilable dans le sol, grâce à une symbiose avec des bactéries spécifiques. Ces plantes sont particulièrement utiles dans les potagers et les systèmes agricoles durables, car elles enrichissent naturellement le sol en azote, réduisant ainsi le besoin d’engrais chimiques.

    Les plantes fixatrices d’azote abritent dans leurs racines des bactéries du genre Rhizobium (et parfois d’autres bactéries symbiotiques) qui vivent dans des nodules racinaires. Ces bactéries absorbent l’azote de l’air (N₂) et le transforment en ammonium (NH₄⁺), une forme d’azote que la plante peut utiliser.

    Voici quelques-unes des plantes les plus couramment utilisées pour leur capacité à fixer l’azote :

    Légumineuses : Pois et haricots (fèves, pois mange-tout, haricots verts), luzerne et trèfle, vesce, trèfle incarnat, lentilles, pois chiches, soja,…

    Autres exemple de plantes fixatrices d’azote : Aulne, sureau, argousier,…

  • Comment cultiver des poireaux?

    Le poireau est une plante exigeante, qui a besoin d’un sol riche en azote. Un apport de compost ou de fumier bien décomposé lors de la préparation du sol est bénéfique. Ensuite, en cours de croissance, vous pouvez appliquer un engrais riche en azote, comme du purin d’ortie, pour stimuler la croissance des fûts.

    Les poireaux nécessitent un sol régulièrement humide, surtout pendant les premières semaines suivant la plantation. Par la suite, adaptez l’arrosage en fonction des précipitations. Attention à l’excès d’humidité qui peut favoriser les maladies.

    Pour obtenir des fûts bien blancs et tendres, il est conseillé de « butter » les poireaux en ajoutant progressivement de la terre autour des tiges au fur et à mesure qu’ils poussent.

    En été, un paillage peut aider à conserver l’humidité du sol et à limiter la croissance des mauvaises herbes.

     

  • Pourquoi utiliser des supports pour les concombres ?

    Utiliser des treillis ou des supports pour cultiver les concombres en hauteur présente plusieurs avantages :

    – une meilleure circulation de l’air, ce qui aide à réduire les risques de maladies fongiques comme le mildiou et l’oïdium.

    – une protection contre l’humidité car les fruits restent secs et propres.

    – un gain d’espace : Les concombres sont des plantes grimpantes qui prennent beaucoup de place au sol. Les cultiver verticalement permet d’économiser de l’espace, ce qui est particulièrement utile dans les petits jardins.

    – un accès facilité aux fruits : Les concombres suspendus sont plus faciles à repérer et à récolter, ce qui réduit les risques de les oublier et de les laisser trop mûrir.

    exemple de supports possibles : treillis en bois, en métal ou en plastique, filet suspendu, pyramides ou tipi de bambou, espaliers inclinés…

  • Quelles sont les maladies courantes de la tomate?

    Voici quelques maladies courantes de la tomate et comment les gérer :

    – Le mildiou est une maladie fongique très commune qui apparaît souvent par temps humide et frais, formant des taches brunâtres sur les feuilles et les fruits. Prévention : Utilisez un espacement suffisant entre les plants pour favoriser la circulation de l’air et limite les arrosages par le dessus. Évitez d’arroser les feuilles, arrose plutôt au pied. Traitement : La bouillie bordelaise (sulfate de cuivre) peut être appliquée de façon préventive, mais avec modération, car elle peut s’accumuler dans le sol. Il existe aussi des fongicides naturels, comme les décoctions de prêle.

    – L’oïdium ou blanc des feuilles, est un champignon qui laisse des taches poudreuses blanches sur les feuilles et freine la photosynthèse. Prévention : Plante tes tomates dans un endroit bien ventilé et ensoleillé. Utilisez du paillage pour éviter les éclaboussures d’eau du sol sur les feuilles. Traitement : Une solution naturelle consiste à pulvériser un mélange d’eau et de lait (1 part de lait pour 9 parts d’eau). Sinon, le bicarbonate de soude peut aussi être utilisé en traitement léger.

    – La fusariose et verticilliose sont des champignons qui attaquent le système racinaire, provoquant le flétrissement des feuilles. La fusariose et la verticilliose sont difficiles à traiter une fois installées. Prévention : Choisissez des variétés résistantes et utilisez une rotation des cultures. Ne replantez pas de tomates ou autres solanacées (comme les pommes de terre) au même endroit chaque année. Traitement : Il n’existe pas de traitement curatif efficace, donc une bonne prévention est cruciale.

    – La pourriture apicale (nécrose du fruit), aussi appelé “cul noir”, se manifeste par une tache noire et sèche sur le bas du fruit. Il est lié à un déséquilibre en calcium et à un stress hydrique. Prévention et traitement : Assurez un arrosage régulier pour éviter les variations d’humidité, et enrichissez le sol en calcium si besoin (par exemple, en ajoutant un peu de coquilles d’œufs broyées).

  • Quelles sont les pratiques de culture pour limiter les maladies sur les tomates?

    Rotation des cultures : Ne plantez pas de tomates ou d’autres solanacées au même endroit chaque année. La rotation des cultures permet de réduire l’accumulation de pathogènes dans le sol.
    Espacement et taille des plants : Laissez suffisamment d’espace entre les plants pour une bonne circulation de l’air et taille les feuilles inférieures pour limiter le risque de maladies.
    Arrosage au pied : Arrosez directement au pied des plantes pour éviter de mouiller les feuilles, ce qui favorise le développement des champignons.
    Paillage : Utilisez un paillage organique pour éviter les éclaboussures du sol sur les feuilles et réguler l’humidité.

  • Comment prolonger la récolte des tomates ?

    Si vous souhaitez prolonger la récolte, supprimez les nouvelles fleurs à la fin de l’été. Cela aide la plante à concentrer son énergie sur les fruits existants plutôt que sur de nouvelles tomates qui n’auront pas le temps de mûrir avant la fin de la saison. Tout au long de la croissance de la plante, taillez les gourmands (petites pousses qui se développent entre les tiges principales) peut aussi aider à optimiser la production en permettant à la plante de mieux ventiler et de concentrer ses ressources.

  • Comment préparer le sol avant de planter les tomates?

    La préparation du sol est cruciale pour une culture de tomates réussie, car elle fournit les nutriments et les conditions nécessaires à un bon développement des plants.

    Voici les étapes pour préparer un sol optimal avant de planter les tomates :

    1. Choisir un emplacement ensoleillé.
    2. Ameublir la terre.
    3. Enrichir le sol avec du compost ou du fumier.
    4. Ajuster le pH si nécessaire.
    5. Améliorer le drainage en cas de sol lourd.
    6. Pailler autour des plants après la plantation.
    7. Laisser le sol reposer.

    Une bonne préparation du sol garantit aux tomates un démarrage optimal, et les rendra plus résistantes aux maladies et stress environnementaux.

  • Quand tuteurer les tomates ?

    La plupart des tomates ont besoin d’être tuteurées car elles deviennent hautes, l’idéal est de les tuteurer dès la plantation. Vous pouvez planter un tuteur au pied de chaque tomate ou planter le long d’un grillage et attacher avec une ficelle les tomates au fur et à mesure de leur croissance. Une autre solution consiste à planter des poteaux à intervalles réguliers et de les relier par des fils horizontaux. Vous pouvez ensuite tendre une ficelle pour chaque tomate.

  • Comment reconnaitre un manque d’eau chez les plantes ?

    Savoir reconnaître les signes d’un excès ou d’un manque d’eau chez les plantes est essentiel pour maintenir un jardin en bonne santé.

    Les plantes qui souffrent de sécheresse montrent souvent des symptômes bien visibles, mais ils peuvent varier selon les espèces. Voici les signes les plus courants d’un manque d’eau :

    Feuilles flétries ou tombantes : Lorsque les plantes manquent d’eau, elles tentent de conserver leur humidité en repliant leurs feuilles ou en les laissant tomber. Le feuillage peut également s’affaisser, surtout pendant les heures les plus chaudes.

    Jaunissement ou brunissement des feuilles : Un manque d’eau entraîne souvent une décoloration des feuilles, qui deviennent jaunes ou brunes, en commençant généralement par les bords.

    Feuilles sèches et cassantes : Les feuilles peuvent se dessécher complètement, surtout si le manque d’eau est prolongé. Elles deviennent alors cassantes au toucher.

    Croissance ralentie : Les plantes déshydratées ont du mal à croître. Si vous observez une absence de nouvelles pousses ou une diminution de la taille des feuilles, cela peut être dû à un manque d’eau.

    Taches brunes : Certaines plantes développent des taches sèches brunes (particulièrement sur les feuilles et les bords) en raison du stress hydrique.

  • Comment entretenir mes plantes aromatiques ?

    Un léger paillage autour des plantes aide à maintenir l’humidité (pour celles qui en ont besoin) et à éviter les mauvaises herbes. Les herbes aromatiques ne sont pas très exigeantes en engrais. Cependant, pour les variétés plus gourmandes (comme le basilic et le persil), un apport de compost au début du printemps suffit. Certaines herbes, comme le romarin et le laurier, peuvent supporter des températures plus fraîches. Les plus fragiles, comme le basilic, peuvent être rentrées ou protégées par un voile d’hivernage si les hivers sont doux.

  • Comment cultiver du romarin ?

    Conditions : Plein soleil, sol bien drainé et plutôt pauvre. Plantation : Semis ou bouturage au printemps ou en été. Arrosage : Très faible. Comme le thym, il supporte bien la sécheresse. Récolte : Toute l’année, mais la meilleure période est juste avant la floraison pour des saveurs plus intenses.

  • Comment cultiver du persil ?

    Conditions : Exposition mi-ombre à ensoleillée, sol riche et frais. Semis : Dès le printemps et jusqu’au début de l’automne. Les graines de persil peuvent être longues à germer. Arrosage : Régulier pour maintenir le sol frais. Récolte : Pincer les tiges au ras du sol pour favoriser la repousse.

  • Quelles plantes associer avec les poivrons ?

    Bonnes associations :

      • Basilic : Le basilic repousse certains nuisibles et aide à améliorer la saveur des poivrons.
      • Carottes et oignons : Ils aident à repousser les insectes nuisibles et favorisent la croissance des poivrons.
      • Haricots : Les haricots fixent l’azote dans le sol, ce qui est bénéfique pour la croissance des poivrons.

    Mauvaises associations :

    Évitez de planter les poivrons avec d’autres Solanacées (comme les tomates, les pommes de terre ou les aubergines), car elles partagent les mêmes maladies et ravageurs, ce qui augmente les risques de contamination.

  • Comment cultiver des poivrons ?

    Remplissez des petits godets de terreau de semis, et placez 1-2 graines par pot.
    Recouvrez légèrement les graines de terreau, et maintenez le sol humide jusqu’à la levée, qui prend entre 1 à 2 semaines.
    Lorsque les plants ont 4-5 vraies feuilles repiquez les en pleine terre ou dans de plus grands pots, à partir de mai-juin, après les dernières gelées.
    Placez les plants à environ 40-50 cm les uns des autres pour qu’ils aient de l’espace.
    Les poivrons ont besoin de chaleur et de soleil. Place-les dans un endroit qui reçoit au moins 6 heures de soleil par jour.
    Le poivron aime un sol bien drainé, riche en matière organique. Avant de planter, enrichissez le sol avec du compost ou du fumier bien décomposé.
    Les poivrons sont sensibles au froid. En-dessous de 12 °C, leur croissance ralentit, et les températures optimales sont entre 20 et 30 °C.
    Pour réussir les poivrons : Ne replantez pas les poivrons au même endroit d’une année sur l’autre pour éviter l’accumulation de maladies. Les poivrons adorent la chaleur. Si le printemps est frais, protégez les plants sous un tunnel ou avec un voile de croissance. Cueillez les poivrons au fur et à mesure pour encourager la plante à produire davantage. En suivant ces conseils, vous pourrez récolter de nombreux poivrons tout l’été, sucrés et savoureux, parfaits pour agrémenter tes plats ou préparer des conserves pour l’hiver !

  • Comment entretenir vos pieds de courgettes ?

    Un bon paillage autour des plants aide à maintenir l’humidité du sol, à limiter les mauvaises herbes, et à éviter que les fruits ne reposent directement sur la terre (ce qui réduit les risques de pourriture).
    Il n’est généralement pas nécessaire de tailler les courgettes, mais on peut pincer les jeunes pousses pour favoriser le développement de nouveaux rameaux et augmenter la production.
    Les courgettes sont gourmandes en nutriments. En cours de culture, un apport de compost ou de purin d’ortie (riche en azote) peut stimuler leur croissance.

  • Quelles plantes associer avec les courgettes ?

    Bonnes associations : Haricots (qui enrichissent le sol en azote), capucine (attire les pucerons pour les éloigner des courgettes), et radis (les radis peuvent repousser certains insectes du sol).
    Mauvaises associations : Évitez de planter des courgettes avec d’autres Cucurbitacées (comme les courges ou le potiron), car elles attirent les mêmes ravageurs et maladies et peuvent se faire concurrence.

  • Comment améliorer ma récolte de courgette ?

    Les courgettes produisent des fleurs mâles et femelles. Les fleurs femelles donneront les fruits après pollinisation. Il est important de disposé de plusieurs pied de courgettes pour favoriser la pollinisation.
    Les abeilles et autres pollinisateurs jouent un rôle essentiel ici, mais si les courgettes ne produisent pas bien, tu peux polliniser manuellement en touchant l’intérieur de la fleur mâle avec un pinceau et en transférant le pollen sur la fleur femelle.

  • Quelles plantes associer avec les choux ?

    Les associations de plantes autour des choux sont très bénéfiques pour les aider à repousser les nuisibles, améliorer leur croissance et favoriser un écosystème équilibré dans le jardin. En jardinage naturel, certaines plantes agissent comme des plantes compagnes et apportent des avantages spécifiques aux choux.
    Les plantes répulsives contre les nuisibles :
    Capucine : Elle attire les pucerons et autres insectes nuisibles, détournant ainsi leur attention des choux. Elle agit comme un “piège” naturel.
    Menthe : Son odeur repousse la piéride du chou (un papillon dont les chenilles dévorent les feuilles de chou) ainsi que les altises. Attention à la contrôler, car elle peut devenir envahissante.
    Thym et romarin : Ces plantes aromatiques repoussent aussi la piéride du chou et améliorent l’arôme des légumes autour.
    Absinthe : L’absinthe est particulièrement utile contre les altises, qui attaquent les jeunes plants de choux.

    Les plantes pour attirer les insectes auxiliaires
    Aneth et coriandre : Ces herbes attirent les syrphes et les coccinelles, des insectes qui se nourrissent des pucerons.
    Achillée millefeuille : Elle attire les chrysopes, dont les larves se nourrissent de nombreux parasites du jardin.
    Bourrache : Elle attire les abeilles et autres pollinisateurs, renforçant ainsi la biodiversité et l’équilibre naturel du jardin.

    Les plantes améliorant le sol :
    Légumineuses (comme le trèfle ou le pois) : Ces plantes fixent l’azote dans le sol, un nutriment essentiel pour la croissance des choux. Elles aident ainsi à améliorer la fertilité du sol.
    Phacélie : En plus d’attirer les pollinisateurs, elle améliore la structure du sol en favorisant les microorganismes bénéfiques et en limitant le développement des mauvaises herbes.

    Les plantes favorisant la croissance des choux :
    Betterave et céleri : Ces plantes favorisent la croissance des choux lorsqu’elles sont plantées à proximité.
    Épinard : Il aide à couvrir le sol autour des choux, limitant ainsi les mauvaises herbes et gardant l’humidité pour les choux.
    En mettant en place des associations de plantes, tu crées un écosystème équilibré et durable qui te permettra d’obtenir de belles récoltes de choux, naturellement et sans produits chimiques.

  • Comment créer une jachère ou prairie fleurie dans son jardin ?

    Les jachères et les zones de prairies sont des éléments essentiels dans un jardin au naturel. Elles apportent des habitats

    Variés pour la faune et favorisent la biodiversité en fournissant des sources de nourriture, des abris, et des sites de reproduction
    pour de nombreux insectes, oiseaux, et petits mammifères. Idéalement, choisissez une zone ensoleillée où vous n’avez pas besoin de plantation intensive.
    Une prairie fleurie peut être installée en bordure du jardin, ou même en remplacement de la pelouse.
    Semis et plantations : Les prairies fleuries sont souvent semées avec des mélanges de graines adaptées aux pollinisateurs.
    Idées de plantes pour prairies fleuries et jachères :

    Plantes vivaces : La marguerite, le bleuet, le trèfle blanc, le lotier corniculé, et l’origan sont des options populaires pour les prairies vivaces.
    Plantes annuelles : Les coquelicots, la nigelle de Damas, la phacélie et la bourrache apportent une floraison colorée et éphémère qui attire les abeilles et papillons.
    Graminées : Les graminées comme la fétuque, le chiendent, et le pâturin complètent la prairie et fournissent un habitat supplémentaire pour les insectes et les oiseaux.

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