En raison de sa combinaison de protéines, de minéraux, de fibres, d’antioxydants et de son absence de gluten, l’amarante est classée comme un super-aliment. Contrairement à la plupart des plantes, l’amarante contient tous les acides aminés essentiels, y compris la lysine, qui est souvent faible dans les autres céréales. L’amarante est riche en minéraux tels que le calcium, le fer, le magnésium, le phosphore et le potassium. Elle est particulièrement précieuse pour son apport en fer (important pour prévenir l’anémie) et en calcium, ce qui est rare pour une plante. Comme le quinoa ou le sarrasin, l’amarante est naturellement sans gluten. Des études ont montré que certains composés de l’amarante, notamment les peptides bioactifs, peuvent avoir des effets anti-inflammatoires, contribuant ainsi à réduire l’inflammation chronique associée à diverses maladies.
Elle répond aux besoins nutritionnels modernes tout en étant adaptée aux régimes spécifiques, ce qui lui confère une grande polyvalence dans l’alimentation saine.
Les tubercules Helianthus, notamment le topinambour, ainsi que l’helianti, ont un goût délicat, légèrement sucré et rappelant la noisette ou l’artichaut. Ce goût unique provient de leur teneur en inuline, un type de sucre complexe.
Contrairement aux pommes de terre, leur saveur est plus prononcée et moins neutre, ce qui les rend idéaux pour les plats où le goût du tubercule doit ressortir.
Comparaison avec d’autres tubercules :
Les aubergines africaines sont largement utilisées dans la cuisine africaine, et leurs préparations varient selon les pays et les traditions. Voici quelques recettes populaires et leurs techniques de préparation :
Sauce aux aubergines africaines (Recette classique d’Afrique de l’Ouest)
Ingrédients principaux : Aubergines africaines, tomates fraîches, oignons, ail, piments, huile de palme ou huile végétale, sel, épices locales (comme le poivre de selim ou les cubes d’assaisonnement).
Aubergines farcies (Recette d’Afrique du Nord inspirée des influences locales) :
Ingrédients principaux : Aubergines africaines, viande hachée (souvent bœuf ou agneau), tomates, épices (comme le cumin et le paprika), persil ou coriandre.
Aubergines grillées avec huile d’arachide : Simple et rapide : les aubergines sont coupées en deux, badigeonnées d’huile d’arachide, saupoudrées de sel, puis grillées jusqu’à ce qu’elles soient dorées et moelleuses.
Nkate Nkwan (Soupe d’arachide avec aubergines – Ghana) : Ce plat est une soupe riche et épicée, souvent consommée avec du foufou ou du riz.
Ingrédients : Aubergines africaines, pâte d’arachide (beurre de cacahuète), viande ou poisson fumé, tomates, piments, oignons.
Sauce d’aubergines amères (Afrique centrale, notamment Cameroun et Congo) : Ce plat est préparé avec des aubergines amères pour leur goût prononcé, mélangées à du poisson fumé, des arachides ou des crevettes séchées.
Servie avec du bâton de manioc ou du plantain bouilli.
Zigni avec aubergines (Erythrée / Éthiopie) :
Bien que les aubergines africaines soient rarement l’ingrédient principal, elles peuvent être incorporées dans le zigni, un ragoût épicé à base de tomates et de viande, servi avec de l’injera (pain plat fermenté).
Cultiver de la rhubarbe au jardin présente de nombreux avantages, que ce soit pour son aspect pratique, esthétique, ou même écologique.
Une plante facile à cultiver : La rhubarbe est une plante vivace qui revient chaque année, même dans des climats froids, sans nécessiter beaucoup d’entretien.
Une plante généreuse et polyvalente : Un pied de rhubarbe mature peut produire plusieurs kilos de tiges par an. Les pétioles (tiges) sont une base idéale pour une variété de recettes sucrées (compotes, confitures, tartes) et même salées (chutneys, sauces pour viandes).
Une touche esthétique au jardin : Ses grandes feuilles imposantes ajoutent une belle texture aux massifs et peuvent servir de couvre-sol naturel. Certaines variétés, comme la rhubarbe rouge, apportent une touche vive et originale.
Une plante mellifère : Si vous laissez la rhubarbe fleurir, ses fleurs attirent les pollinisateurs comme les abeilles et papillons.
Une plante résistante : La rhubarbe est rarement attaquée par les ravageurs ou maladies, ce qui en fait une culture sans souci pour les débutants. Une fois votre pied bien installé, vous pouvez le diviser pour multiplier vos plants ou les partager avec d’autres jardiniers.
La rhubarbe est une plante gourmande et qui apprécie les sol frais. Vous pouvez la semez en pépinière, de mars à mai, puis la planter en pleine terre au printemps ou à l’automne, avec un espacement d’1 m entre les plants. 2 à 3 pieds suffisent aux besoins d’une famille.
Cultiver de la rhubarbe, c’est non seulement une source de fierté pour le jardinier, mais aussi une excellente façon de joindre l’utile à l’agréable en embellissant votre jardin et en profitant d’une récolte généreuse année après année.
La récolte au bon moment est essentielle pour garantir la meilleure qualité de goût et une bonne durée de conservation.
Les pastèques n’arrêtent pas de mûrir après avoir été cueillies, donc il est crucial de les récolter lorsqu’elles sont parfaitement mûres. Voici les principaux indicateurs :
Pour conserver la mâche après récolte tout en préservant sa fraîcheur et sa qualité, il est important de la récolter juste avant de l’utiliser ou de la stocker.
Si vous ne la consommez pas tout de suite, évitez de laver la mâche avant le stockage, car l’humidité accélère sa détérioration. Séchez les feuilles délicatement à l’aide d’un torchon propre ou d’une essoreuse à salade pour éliminer toute humidité.
Placez la mâche dans un sac en plastique perforé, ou un torchon, pour qu’elle respire tout en étant protégée de la déshydratation et la mettre dans le bac à légumes du réfrigérateur, entre 2 et 5 °C. La mâche peut être conservée ainsi pendant 3 à 5 jours. Après cela, elle commence à se faner et à perdre ses qualités gustatives.
Manipulez la mâche avec soin pour éviter d’abîmer les feuilles, car les zones abîmées se détériorent plus vite et ne la stockez pas à proximité de fruits qui produisent de l’éthylène (comme les pommes ou bananes), car ce gaz accélère le flétrissement.
En suivant ces conseils, vous pourrez profiter pleinement de la fraîcheur et des bienfaits de votre mâche même quelques jours après la récolte.
Les physalis, également connus sous le nom de coqueret du Pérou, amour en cage ou lanterne japonaise (bien que ce dernier désigne souvent une espèce ornementale), sont des plantes du genre Physalis, appartenant à la famille des Solanacées (comme la tomate et l’aubergine). Les physalis produisent de petits fruits ronds et sucrés-enveloppés dans une calice en forme de lanterne. Il existe des variétés comestibles au goût sucré, doux ou acidulé (Physalis peruviana, Physalis ixocarpa, Physalis pruinosa…) et des variétés ornementales moins consommée car parfois amère (Physalis alkekengi).
Les physalis apprécient les climats tempérés à chaud, une exposition en plein soleil ou en mi-ombre et un sol léger, bien drainé et riche en matière organique.
Les semis se réalisent en intérieur au printemps, puis la plantation doit se faire en pleine terre en mai lorsque les gelées ne sont plus à craindre. Il est conseiller de pailler le sol pour éviter que les fruits tombés au sol ne pourrissent. Ils se récoltent ou se ramassent au sol lorsque les calices sont jaunes et séchés.
Ce fruit est riche en Vitamines A, C et antioxydants. Il est faible en calories et favorise la digestion et renforce le système immunitaire.
Précautions : Les feuilles et les calices sont toxiques car riches en alcaloïdes. Seul le fruit bien mûr est comestible. Certaines variétés (comme Physalis alkekengi) ne doivent pas être consommées crues.
Les physalis sont parfaits pour ajouter une touche exotique au potager ou à vos plat !
Le radis daikon, avec sa texture croquante et son goût légèrement sucré et poivré, est très polyvalent. Il peut être utilisé cru en salade, en soupe miso, en pickles ou cuit en ragoût ou gratin.
Salade de daikon râpé :
Ingrédients : Daikon râpé, carottes râpées, coriandre, sésame, vinaigre de riz, huile de sésame, sauce soja, un peu de miel.
Préparation : Mélangez les légumes. Préparez une vinaigrette avec les ingrédients liquides et le miel, puis mélangez avec les légumes. Ajoutez des graines de sésame pour le croquant.
Soupe miso au daikon :
Ingrédients : Bouillon dashi, pâte miso, daikon en fines tranches, tofu, wakame (algues séchées), ciboulette.
Préparation : Faites cuire les tranches de daikon dans le bouillon dashi. Ajoutez le miso dilué, le tofu et les algues. Servez chaud avec un peu de ciboulette.
Pickles de daikon (takuan) :
Ingrédients : Daikon, sel, sucre, vinaigre de riz, curcuma (pour la couleur jaune).
Préparation : Coupez le daikon en rondelles ou en bâtonnets. Mélangez avec les autres ingrédients et laissez mariner au réfrigérateur pendant au moins 24 heures.
Ragoût japonais au daikon (Oden) :
Ingrédients : Bouillon dashi, daikon en tranches épaisses, œufs durs, boulettes de poisson, tofu frit, konjac.
Préparation : Faites mijoter tous les ingrédients dans le bouillon dashi pendant au moins une heure. Le daikon absorbera les saveurs du bouillon.
Les feuilles d’aneth, récoltées au fur et à mesure des besoins, sont finement hachées pour être utilisées en cuisine, pour aromatiser les poissons, les viandes rouges ou blanches ainsi que les salades. Délicieuse avec des pommes de terres ou du fromage frais ! Les graines sont utilisées pour la choucroute, en infusion, et dans diverses liqueurs ou confitures.
Les ocas du Pérou sont des tubercules originaires des Andes, avec une texture légèrement croquante et un goût doux, un peu acidulé qui devient plus sucré après cuisson.
Ils se prêtent à de nombreuses préparations : rôtis, sautés, en purée, ou même marinés.
La cyclanthère (aussi appelé « achocha » ou « concombre sauvage ») est un légume original, très populaire en Amérique latine, particulièrement au Pérou et en Bolivie. Son goût rappelle un mélange de concombre et de poivron vert, avec une texture croquante lorsqu’il est cru. Ce légume peut être consommé cru, sauté, farci, ou cuit dans des soupes. Les cyclanthères farcies sont l’une des façons les plus populaires de les consommer, surtout en Bolivie. La cyclanthère sautée à l’ail et aux herbes est une recette simple qui met en valeur la texture croquante et son goût léger. Elle peut être consommée crue, surtout quand elle est jeune et tendre. Elle ajoute une note de fraîcheur et de croquant aux salades. La cyclanthère marinée est une préparation idéale pour accompagner des plats de viande ou de poisson, ou même pour garnir des tacos.
Le gombo est un légume populaire dans la cuisine africaine, créole, et cajun, souvent apprécié pour sa texture unique et son goût délicat. Il peut être préparé de plusieurs façons : sauté, frit, en ragoût, ou même dans des soupes. Voici quelques idées simples pour cuisiner le gombo :
Gombo sauté, manière rapide de cuisiner le gombo tout en conservant sa texture.
Gombo en ragoût (version créole), parfait pour un repas réconfortant. Vous pouvez ajouter des crevettes, de la saucisse ou du poulet pour un plat plus consistant.
Gombo frit (croquant et savoureux), un en-cas populaire dans la cuisine sud-américaine, croustillant à l’extérieur et tendre à l’intérieur.
Soupe de gombo à la tomate (Gombo Gumbo), soupe inspirée de la cuisine cajun, idéale pour les amateurs de plats savoureux et consistants.
Bien maîtriser la récolte et la conservation te permet de savourer des tomates maison longtemps après la fin de la saison !
En sauce tomate : Classique, elle peut être congelée ou mise en bocaux pour un usage tout au long de l’année.
En confiture de tomates : Pour une touche sucrée-salée, parfaite avec du fromage ou des viandes.
En tomates séchées à l’huile : Un délicieux ajout aux salades, aux pâtes ou en apéritif.
En gazpacho ou soupe froide : Parfait pour utiliser les tomates bien mûres en été. Ratatouille et plats mijotés : Idéals pour utiliser des tomates en conserve pendant la saison froide.
À température ambiante : Les tomates fraîchement récoltées se conservent mieux à température ambiante (environ 15-20°C). Évitez de les réfrigérer, car cela peut altérer leur saveur et leur texture.
Conservation en cagettes : Placez-les dans des cagettes, en une seule couche, pour qu’elles ne s’écrasent pas.
Maturation des tomates vertes : En fin de saison, si vous avez des tomates encore vertes, vous pouvez les cueillir et les placer à température ambiante dans un endroit sombre pour les faire mûrir. Vous pouvez également les placer à côté de fruits comme des bananes ou des pommes, qui dégagent de l’éthylène, un gaz qui favorise la maturation.
Il est conseillé de récolter les herbes aromatiques le matin, lorsque leur concentration en huiles essentielles est à son maximum.
Méthodes de conservation :
Séchage : Pour le thym, le romarin et la menthe. Suspends les tiges à l’envers dans un endroit sec et aéré.
Congélation : Pratique pour le persil, le basilic et la ciboulette. Hacher les feuilles et les congeler dans des bacs à glaçons avec un peu d’eau ou d’huile.
Infusion dans l’huile : Le basilic et le romarin peuvent être conservés dans l’huile pour aromatiser des huiles de cuisson ou des vinaigrettes.
La germination des graines est une méthode très populaire pour ajouter des nutriments dans l’alimentation de manière simple et économique. En faisant germer des graines, on booste leur contenu en vitamines (comme la vitamine C et certaines vitamines B) et en minéraux, tout en rendant certains nutriments plus faciles à absorber. Les graines faciles à faire germer pour la consommation incluent les graines d’alfalfa (luzerne), de radis, de lentilles, de fenugrec et de brocoli. Beaucoup de gens aiment les ajouter dans des salades, des sandwichs ou des plats pour un peu de croquant et une touche nutritive. Faire germer des graines demande peu de matériel : un simple bocal avec un couvercle aéré (ou de la gaze) suffit souvent. Il faut juste rincer les graines plusieurs fois par jour pour éviter la moisissure et assurer une bonne hydratation.